Vaccins ARN sur femmes enceintes: que disent les 1ers résultats des essais
CORONAVIRUS - Des résultats encourageants. Une 1ère étude parue mercredi 21 avril présente des résultats rassurants sur les effets indésirables éventuels des vaccins à ARN messager contre le coronavirus inoculés à des femmes enceintes. La question...
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CORONAVIRUS - Des résultats encourageants. Une 1ère étude parue mercredi 21 avril présente des résultats rassurants sur les effets indésirables éventuels des vaccins à ARN messager contre le coronavirus inoculés à des femmes enceintes.
La question de la vaccination des femmes enceintes n’a pas été tranchée avant plusieurs mois, en raison d’un manque de données, les fabricants de vaccins ayant exclu cette catégorie de la population des tests préliminaires.
Il a fallu attendre le 2 mars dernier pour que le dossier avance en France. La Haute autorité de santé a estimé que les vaccins à ARN messager (Pfizer/BioNTech ou Moderna) pouvaient être prescrits aux femmes enceintes sujettes à certains facteurs de risques: les comorbidités telles que l’obésité ou le diabète et l’âge, les femmes de plus de 35 ans étant considérées plus à risque. Le 3 avril, la DGS a inclus les femmes enceintes dans la campagne de vaccination, à partir du 2e trimestre de grossesse.
Dès le mois de mars, le Dr Isabelle Dehaene, gynécologue obstétricienne à l’hôpital universitaire de Gand et membre de la task force “Vaccination”, estimait que “la vaccination prévient des formes sévères de Covid-19, des accouchements prématurés ainsi que de la mortalité maternelle et périnatale.” Avec en bonus, une protection du bébé, grâce aux anticorps transmis pendant la grossesse et l’allaitement.
Pas de “signaux relatifs à la sécurité”
L’étude publiée mercredi dans le New England Journal of Medecine rassure elle sur les potentiels effets indésirables.
Entre le 14 décembre 2020 et le 28 février 2021, les scientifiques ont suivi quelque 30.000 participantes qui ont déclaré être enceintes au moment de la vaccination avec un vaccin à ARN messager. Globalement, le constat est le suivant: “les résultats préliminaires n’ont pas montré de signaux relatifs à la sécurité chez les femmes enceintes ayant reçu des vaccins à ARNm Covid-19.”
Dans le détail, l’étude rapporte une sensibilité accrue à la douleur lors de l’injection pour les femmes enceintes mais précise que ces dernières “n’ont pas signalé avoir de réactions sévères plus fréquemment que les femmes non enceintes, à l’exception des nausées et des vomissements, qui ont été rapportés un peu plus fréquemment seulement après la seconde dose”.
Aucun décès néonatal
Y a-t-il des risques de perturber la grossesse et le développement du fœtus? Là aussi, l’étude se montre rassurante, en particulier pour les femmes qui ont reçu l’injection au cours du 3e trimestre de grossesse et sont la catégorie la plus représentée dans l’étude.
Sur les 3958 femmes suivies, 86,1% d’entre elles ont donné naissance à un enfant. Aucun décès néonatal n’a été signalé. 9,4% de naissances prématurées ont été enregistrés et 3,2% des nouveau-nés étaient de petite taille par rapport à l’âge gestationnel. Toutefois, nuancent les scientifiques, “les proportions calculées de grossesses défavorables et de problèmes néonataux chez les personnes vaccinées contre le Covid-19 (...) étaient similaires aux incidences rapportées dans les études portant sur des femmes enceintes menées avant la pandémie de Covid-19.”
Les auteurs de l’étude estiment cependant que pour être complète, l’étude doit être poursuivie en incluant des femmes vaccinées avant le 3e trimestre.
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