Vaccins contre le Covid: Le délai entre les deux doses Pfizer et Moderna réduit avant les vacances?
VACCINATION - Comment continuer à vacciner à un rythme très soutenu même durant l’été, sans désorganiser la campagne? Les grandes vacances d’été se rapprochent et inquiètent le gouvernement, contraint de faire avancer la campagne vaccinale...
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VACCINATION - Comment continuer à vacciner à un rythme très soutenu même durant l’été, sans désorganiser la campagne? Les grandes vacances d’été se rapprochent et inquiètent le gouvernement, contraint de faire avancer la campagne vaccinale à marche forcée face à l’épidémie de coronavirus et ses variants ainsi qu’aux différentes étapes du déconfinement programmées jusqu’à la fin juin.
Selon les informations du HuffPost, obtenues ce mardi 1er juin auprès du cabinet d’Olivier Véran, le ministère de la Santé envisage d’assouplir le délai entre les deux doses, pour éviter qu’une partie des Français ne repoussent à la rentrée leurs rendez-vous vaccinaux, découragés par les contraintes que représente la vaccination en termes d’agenda.
Actuellement, le rendez-vous pour la deuxième dose des vaccins Pfizer et Moderna - très largement préférés à celui d’AstraZeneca par les Français- doit être pris dans un intervalle de 39 à 42 jours, au même endroit que le 1er. L’équipe d’Olivier Véran craint que ces règles ne soient trop contraignantes pour les Français de plus de 18 ans désireux de se faire vacciner dans les prochains jours.
Si la Haute Autorité de Santé recommande 6 semaines maximum entre les deux doses, le délai minimum n’est, lui, que de deux à trois semaines. De quoi donc grappiller de précieux jours et se donner un peu plus de marge d’ici au début du mois de juillet. Le gouvernement espère que cette légère “flexibilisation” suffira à éviter un ralentissement de la campagne, sans déstabiliser la logistique établie.
“Ne pas renoncer à la 1ère injection”
“Il faut encourager la vaccination le plus vite possible et ne pas renoncer à la primo-injection à cause des vacances”, enjoint-on au ministère de la Santé, soucieux d’atteindre la couverture vaccinale la plus haute possible, le plus rapidement possible. Car l’immunité collective, espérée un temps pour le 14 juillet, semble encore loin et l’épidémie pourrait repartir. Les prémices d’une troisième vague se font déjà sentir au Royaume-Uni, où le variant indien devient progressivement majoritaire, car plus contagieux.
La question des vacances fait partie des sujets brûlants du gouvernement, avec la vaccination des ados et de ceux déjà infectés par le covid. Ces dossiers seront évoqués, ce mercredi 2 juin, durant le Conseil de défense réuni autour d’Emmanuel Macron. Des annonces à sa sortie? Les réflexions devraient aboutir “cette semaine”, révèle-t-on au cabinet de Véran, sans donner de dates. Quoi qu’il en soit le mot d’ordre à l’approche de l’été reste la souplesse, pour ne rater aucune épaule volontaire.
Faire la deuxième injection dans une autre région que la 1ère est déjà possible, malgré la règle d’attribution en vigueur. Sur les plateformes, le second rendez-vous est automatiquement proposé dans le même centre que le 1er, sans options alternatives.
En revanche, il est possible d’annuler pour réserver dans un autre lieu. Une option qui doit “rester l’exception”, répète-t-on toujours au ministère de la Santé. Trop utilisé, ce “filet de sécurité” prévu par le ministère risquerait de créer des disparités entre les régions et ainsi d’augmenter les pertes. Les vaccins déconditionnés ne se conservent que quelques jours.
Des doses supplémentaires dans les lieux touristiques
Ces dernières semaines, le ministre de la Santé a répété son désir de “maintenir un haut niveau de 1ères injections à l’été”, alors que 37,8% des Français ont déjà reçu une 1ère dose. Quitte à “envoyer des doses supplémentaires dans les lieux touristiques”. Une réflexion est actuellement menée avec les Agences régionales de santé (ARS) concernées pour “anticiper les mouvements de population” avec du personnel et “imaginer des formes de vaccination qui soient un peu ‘boostées’ dans les lieux touristiques”.
En sens inverse, des “plans de continuité d’activité” sont en train d’être mis en place pour les centres de vaccination des métropoles, pour “maintenir la cadence”, en remplaçant pendant leurs congés les professionnels de santé qui réalisent les consultations prévaccinales et les injections. Vacciner, sans répit.
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