Vaccins Pfizer et Moderna: les inflammations cardiaques très rares, selon les autorités américaines

CORONAVIRUS -  À suivre, mais pas de raison de s’inquiéter. Les très rares inflammations cardiaques rapportées après la prise d’un vaccin Pfizer ou Moderna aux États-Unis ne sont pas suffisamment significatives pour que les traitements préventifs...

Vaccins Pfizer et Moderna: les inflammations cardiaques très rares, selon les autorités américaines

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CORONAVIRUS -  À suivre, mais pas de raison de s’inquiéter. Les très rares inflammations cardiaques rapportées après la prise d’un vaccin Pfizer ou Moderna aux États-Unis ne sont pas suffisamment significatives pour que les traitements préventifs fassent l’objet de restrictions, ont estimé mercredi 23 juin les autorités américaines du centre pour la prévention des maladies (CDC). 

Pour reprendre la formule désormais consacrée, les “bénéfices sont supérieurs aux risques” pour la prise de l’un des deux vaccins, malgré l’émergence de ces cas d’effets secondaires au début du mois de juin. L’agence sanitaire américaine avait alors remarqué un nombre plus important que prévu de myocardite et de péricardite - des inflammations dans la région du coeur après la seconde injection. Sur 138 millions de personnes vaccinées avec l’un des deux vaccins ARN, 800 cas au total ont été répertoriés. En France, 9 cas probablement liés au vaccin ont été répertoriés après 32,9 millions d’injections de Pfizer.

C’est très peu, et cela explique en partie pourquoi ce possible effet secondaire n’a pas été repéré plus tôt. Car le groupe le plus touché est celui des hommes de moins de 30 ans, dont la vaccination a commencé plus récemment que les personnes plus âgées. Dans ce groupe, plus de 200 cas ont ainsi été rapportés, un chiffre qui avait inquiété malgré plus de 80% de rétablissements sans aucune séquelle parmi les personnes hospitalisées.

Simple surveillance renforcée

Aux États-Unis, où il est possible depuis le mois de mai de se faire vacciner dès 12 ans, ces chiffres posaient la question du rapport coût bénéfice de la vaccination pour les plus jeunes. Mais avec un risque allant au maximum à 66 cas pour un million (dans la catégorie spécifique des jeunes hommes de 12-39 ans), le risque n’incite pas à des précautions particulières, hormis une surveillance renforcée.

Il a également été noté que les cas répertoriés en lien avec les vaccins semblent moins sévères que ceux survenant dans la population générale. Si certains sont encore hospitalisés, plus de 79% de ceux ayant dû l’être sont maintenant guéris et aucun mort n’est à déplorer aux États-Unis pour le moment.

Une décision qui rassure, à mettre en parallèle avec les autres cas d’effets secondaires qui ont émaillé la campagne de vaccination, en particulier les thromboses atypiques provoquées parfois par les vaccins Astrazeneca ou Janssen. En France, 52 cas de thromboses ont été dénombrés au début du mois de juin, pour environ 5,7 millions de doses injectées.

Repérée plus tôt, la distribution des cas montrait alors que le rapport bénéfice-risque, c’est-à-dire le nombre de décès dû au Covid-19 évités face au risque de thrombose, s’inversait pour les classes d’âges les plus jeunes, à partir des moins de 50 ans. La France, comme la plupart des pays distribuant le vaccin britannique, avait alors décidé de réserver ces doses aux personnes âgées de plus de 55 ans.

Côté Pfizer et Moderna, les autorités sanitaires françaises et européennes n’ont pas décidé de se réunir, mais l’agence du médicament dit surveiller ces cas d’inflammations cardiaques de près. L’ANSM, interrogée spécifiquement sur le traitement Comirnaty (Pfizer/Biontech) a identifié cet effet secondaire comme un “signal potentiel” dû au vaccin avec un nécessaire “suivi”, après des signalements effectués en Israël au début du mois de juin.  

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