Victoire judiciaire pour Martine Aubry face à ses rivaux qui contestaient son élection
JUSTICE - C’est une victoire pour Martine Aubry. Le tribunal administratif de Lille a rejeté ce jeudi 4 mars les recours formés par les deux rivaux Vert et LREM de la maire PS, qui contestaient le résultat des dernières municipales de Lille...
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JUSTICE - C’est une victoire pour Martine Aubry. Le tribunal administratif de Lille a rejeté ce jeudi 4 mars les recours formés par les deux rivaux Vert et LREM de la maire PS, qui contestaient le résultat des dernières municipales de Lille l’ayant reconduite.
Le tribunal a ainsi suivi l’avis du rapporteur public, Dominique Babski, lors de l’audience le 18 février dernier, qui considérait que “le résultat proclamé est conforme à la volonté des électeurs”.
Les deux opposants à la maire socialiste, le Vert Stéphane Baly et la marcheuse Violette Spillebout, considéraient que la sincérité du scrutin, remporté de seulement 227 voix par la maire sortante, avait été altéré, notamment en raison d’un nombre important de signatures “radicalement différentes” d’un tour à l’autre. Ils affirmaient en avoir recensé plus de 350 sur 70 des 130 bureaux de vote.
Des arguments “irrecevables”
L’ensemble des recours ont été rejetés, a indiqué à l’AFP une source de la majorité municipale. Violette Spillebout a confirmé ce rejet à l’AFP.
Le rapporteur public avait estimé “irrecevables” les arguments de l’opposition portant sur les signatures, car “il aurait fallu pointer au moins une irrégularité précise dans chaque bureau de vote”, dans le délai légal de recours de cinq jours.
Il avait cependant acté des “discordances significatives sur 62 signatures”, parmi les 90 signalées par les Verts dans le délai légal imparti, mais exclu de demander une modification du résultat du scrutin incluant cet écart.
″Éplucher les résultats de tous les bureaux en cinq jours”, c’était “un travail titanesque, impossible!”, avait répliqué l’avocate de la liste verte, Muriel Ruef, d’autant plus en raison des “circonstances exceptionnelles” de la crise sanitaire.
Défenseur de la liste Aubry, Me Philippe Bluteau avait de son côté dénoncé “l’acharnement” des opposants ”à multiplier le nombre de cas de signatures différentes entre les deux tours (...) alors qu’ils savaient qu’ils ne pouvaient s’en prévaloir!”.
Une dernière voie de recours possible
Âgée de 69 ans, l’ancienne ministre s’était imposée le 28 juin dernier lors d’une triangulaire en totalisant 40% des suffrages exprimés, avec 227 voix d’avance sur son ex-allié écologiste, Stéphane Baly (39,4%).
Violette Spillebout, ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry passée en 2017 dans le camp macroniste, a terminé troisième avec 20,6% des voix, sur fond d’abstention record (plus de 68%).
Selon nos confrères d’actu.fr, il reste encore une voie de recours pour les rivaux de la maire de Lille puisqu’ils peuvent encore tenter un pourvoi devant le Conseil d’Etat. Ils disposent d’un délai d’un mois.
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