Violences contre la CGT au 1er-Mai: Martinez demande des explications à la préfecture

MANIFESTATIONS - “C’est absolument scandaleux”. Invité ce dimanche 2 mai sur BFMTV, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martine ne décolère pas des violences qui ont visé plusieurs camions du syndicat lors de la manifestation du 1er mai,...

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MANIFESTATIONS - “C’est absolument scandaleux”. Invité ce dimanche 2 mai sur BFMTV, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martine ne décolère pas des violences qui ont visé plusieurs camions du syndicat lors de la manifestation du 1er mai, samedi à Paris. 

Peu avant l’arrivée place de la Nation, des manifestants autonomes s’en sont pris au service d’ordre de la CGT, visé notamment par des projectiles. L’organisation a dénombré dans la soirée plus d’une vingtaine de blessées. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour “violences volontaires en réunion” et “dégradations en réunion”.

“C’est absolument scandaleux. On est scandalisé. C’était un véritable guet-apens qu’on a tendu à mes camarades. Nous, on y va pour revendiquer au 1er mai. C’est normalement une fête. (...) Manifestement quelques dizaines de personnes cachées, masquées, armées, n’y vont pas pour revendiquer”, a  déploré Philippe Martinez avant d’en appeler à des explications de la préfecture et des forces de l’ordre.

“Ce sont ceux qui donnent des ordres qui sont responsables quand ça se passe comme ça. Oui, il faudrait des explications. Pourquoi cette issue n’était pas ouverte (...) Il faut nous expliquer, pourquoi alors que c’était prévu que la manifestation passe par cette rue (...) de l’autre côté de la place de la Nation, elle était fermée”, a-t-il questionné, tout en saluant les messages de solidarité reçus, mais tançant le manque d’appel du gouvernement. 

Philippe Martinez assure d’ailleurs avoir interpellé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin par SMS dans la journée face à ce qu’il estimait être “des ordres (...) pas tout à fait bons pour un bon déroulement de la manif”. “On est tombé dans une souricière. À la fin des manifestations, il y a toujours un passage qui est bien identifié pour que ça se passe de façon fluide. Il y en avait une [avenue] et elle était fermée et elle a mis 40 minutes avant de s’ouvrir”, a ajouté Philippe Martine.

Dans la journée, la préfecture de police a publié sur Twitter un communiqué présentant plusieurs éléments de contexte. Elle assure que plusieurs véhicules ont réussi à sortir de la manifestation via l’avenue Taillebourg, mais que  trois autres “s’engageant sur la mauvaise sortie se sont trouvés face au barre-pont installé au droit du Cours de Vincennes”.

C’est à ce moment-là qu’ils auraient été pris pour cible. La préfecture ajoute que “malgré une physionomie redevenue correcte et la possibilité de quitter les lieux en empruntant l’itinéraire pré-défini, les véhicules se maintenaient sur place”. Ce n’est finalement qu’après le démontage du barre-pont, qu’ont pu emprunter, à 19h15 le Cours de Vincennes, précisent également les autorités. 

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