Voici 3 beaux courts-métrages à découvrir sur MyFrenchFilmFestival

Programmé du 15 janvier au 15 février 2021, MyFrenchFilmFestival met en lumière la jeune génération de cinéastes francophones à travers une sélection d'une vingtaine de longs et courts métrages. Les cinq lauréat·es se verront décerner un prix...

Voici 3 beaux courts-métrages à découvrir sur MyFrenchFilmFestival

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Programmé du 15 janvier au 15 février 2021, MyFrenchFilmFestival met en lumière la jeune génération de cinéastes francophones à travers une sélection d'une vingtaine de longs et courts métrages. Les cinq lauréat·es se verront décerner un prix à l'issue du festival. 

Info importante : tous les courts-métrages sont disponibles gratuitement sur la plateforme myFrenchFilmFestival.com.

>> A lire aussi : MyFrenchFilmFestival dévoile sa belle sélection 

La Vie des morts (1991) d’Arnaud Desplechin - hors compétition

En compétition à la Semaine de la critique en 1991 et lauréat du prix Jean-Vigo, La Vie des morts marque le début de carrière d’Arnaud Desplechin. Avec ce moyen-métrage, le cinéaste engage un dialogue impossible autour du suicide. Alors que Patrick est hospitalisé suite à une tentative de suicide, ses proches se réunissent dans leur grande maison familiale et tentent de comprendre son geste. Ils se croisent, se regardent, se parlent, sans pour autant réellement communiquer. Patrick est le sujet de toutes les discussions mais l'image, elle, filme des bribes de pièces vides, comme pour marquer son absence. Oscillant entre le silence, celui de la mort et la parole, celle des vivants, le cinéaste fait exister le mourant autrement que par les mots.

>> A lire aussi : La Vie des morts   

Famille nucléaire (2020) de Faustine Crespy - en compétition 

En vacances dans un camping naturiste, Jules, 18 ans, est à la fois tourmenté par sa rencontre avec Karim et par la dépression de sa mère. Encore hantée par son ex-mari, Adèle cherche par tous les moyens à se rapprocher de son fils, refusant de le voir grandir. Tiraillé, Jules s'enfuit et cherche refuge ailleurs. La plage est dès lors filmée comme cet espace de rencontre, d’attente et de séparation. Avec Famille nucléaire, film tendrement âcre, la réalisatrice explore presque à contre-courant, la découverte de l’amour et la difficulté de s’affranchir du rôle de fils. 

Saturnism (2019) de Mihai Grecu - en compétition

Dans Saturnism, Mihai Grecu donne vie au monstre d’un des plus effrayants tableaux de l’histoire de l’Art, Saturne dévorant un de ses fils de Francisco Goya. Dès les premières minutes de ce film horrifiant, nous observons Saturne dévorer son fils. Une vision effrayante du cannibalisme appuyée par des cris gutturaux et des sons d'os broyés. Mihai Grecu ne s'est pas seulement appliqué ici à retranscrire le tableau en image, mais le raconte aussi à l'aide d'une bande-son, plus vraie que nature. Un film à la lisière du cauchemar. 

>> A lire aussi : “PD”, le moyen-métrage contre l'homophobie, fait un carton sur YouTube