“Vortex”, “Les Animaux fantastiques”, “Et il y eut un matin” : les films de la semaine
Cette semaine, les confidences poignantes seront au rendez-vous dans Vortex de Gaspar Noé, tandis qu’ Eran Kolirin et Payal Kapadia nous feront découvrir les mœurs de leur société grâce à Et il y eut un matin et Toute une nuit sans savoir....
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Cette semaine, les confidences poignantes seront au rendez-vous dans Vortex de Gaspar Noé, tandis qu’ Eran Kolirin et Payal Kapadia nous feront découvrir les mœurs de leur société grâce à Et il y eut un matin et Toute une nuit sans savoir. Enfin, le professeur le plus charismatique de Poudlard, Albus Dumbledore, fera son retour sur le grand écran plus énergique que jamais dans la suite des Animaux fantastiques.
Vortex de Gaspard Noé
Noé filme se confronte à la mort avec le calme et l’attention de celui qui se sent trop concerné pour pouvoir se permettre d’être tapageur. En résulte un film qui tient moins de la séance d’anatomie gérontologique à la Haneke que du huis clos bergmanien par son mélange de renfermé, de violence, d’étrange tendresse et de profond chagrin. Par Théo Ribeton
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Face à la mer d’Ely Dagher
Face à la mer (présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2021) devient un film de plus en plus abstrait, une longue errance dans des décors qui paraissent irréels alors qu’ils sont vrais, comme si la fiction et le documentaire ne faisaient plus qu’un. Un décor de béton armé mou ou un décor de théâtre gigantesque en carton-pâte qui deviendrait flou. Par Jean-Baptiste Morain
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A Chiara de Jonas Carpignano
Carpignano procède à un démantèlement de l’imaginaire de la Mafia pour la ramener à une réalité sociale et souterraine (un aspect que le film, par endroits, surdose de symboles et signes évocateurs) qui n’est autre que celle d’un système capitaliste qui, comme les autres, a ses dominants et ses dominé·es. Par Marilou Duponchel
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Toute une nuit sans savoir de Payal Kapadia
Dans un geste aussi ogresque que candide, la jeune cinéaste donne le sentiment de vouloir avaler le monde tout entier, mordant dans la terrible coercition qui accable la jeunesse indienne et embrassant les élans amoureux, artistiques et militants qui résistent au fascisme. Par Bruno Deruisseau
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Dark Water et Ring de Hideo Nakata & Audition de Takeshi Miike
Parfait éventail de la J-Horror, “Audition” de Takashi Miike, “Ring” et “Dark Water” de Hideo Nakata ressortent en salle ce 13 avril. Si les deux films de Nakata (Ring et Dark Water) et celui de Miike (Audition) sont en apparence dissemblables – d’un côté l’épure et l’horreur atmosphérique de Nakata, de l’autre les embardées gores et baroques de Miike –, ils sont travaillés par une même idée souveraine, fondatrice de la J-Horror : celle d’un mal originel refoulé, d’une expérience traumatique séminale (un crime impuni, une mort violente, des sévices cruels tenus secrets…) dont l’irrésolution s’organise en rites macabres ou bien en apparitions fantomatiques, infestant le récit par strates successives. Par Léo Moser
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Les Animaux fantastiques : les secrets de Dumbledore de David Yates
Moins préoccupé à gaver sa communauté en fan service, ce volet s’avère plus structuré que le second épisode. Hélas particulièrement influencé par la dramaturgie de la série, le scénario ne parvient pas à équilibrer la grande quantité de personnages et d’intrigues, les condamnant quasiment tous à rester à l’état embryonnaire. Par Ludovic Béot
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Allons Enfants de Thierry Demaizière et Alban Teurlai
Négligeant totalement l’importance du contexte social et familial hors des murs du lycée, la morale d’Allons enfants épouse davantage la profession de foi méritocratique de la start-up nation que la rigueur de l’analyse bourdieusienne. Un manque de complexité qui empêche le film de dépasser son statut de film de danse émancipateur galvanisant (ce qui est certes déjà honorable). Par Ludovic Béot
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Et il y eut un matin d’Eran Kolirin
Jusque-là surtout connu pour La Visite de la fanfare (2006), Eran Kolirin réussit ici une comédie dramatique bien plus subtile, moins rigide aussi dans la direction d’acteurs. Et il y eut un matin, multirécompensé en Israël, rappelle aussi par maints aspects, sur un ton plus allégorique et un parti pris de mise en scène bien moins burlesque, moins cadré aussi, l’humour désespéré des films d’Elia Suleiman. Par Jean-Baptiste Morain
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