Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux Olympiques de Paris 2024?

TRANSPORT - La voiture volante, c’est l’avenir? Mais non, c’est le passé! Ou plutôt, la voiture volante comme l’Humanité la fantasme depuis un siècle. La révolution des drones est passée là, et le véhicule individuel du futur s’appelle Evtol,...

Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux Olympiques de Paris 2024?

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TRANSPORT - La voiture volante, c’est l’avenir? Mais non, c’est le passé! Ou plutôt, la voiture volante comme l’Humanité la fantasme depuis un siècle. La révolution des drones est passée là, et le véhicule individuel du futur s’appelle Evtol, pour Electrical vertical takeoff and landing (décollage et atterrissage vertical et électrique, en français). Ces engins sont désormais l’attraction des salons dédiés à l’innovation, et nombreux sont ceux qui parient sur leur arrivée sur le marché dans la décennie qui vient. Certains visent même les Jeux olympiques de Paris...en 2024. 

Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, le choix de cet événement sportif si attendu n’a rien de farfelu.

Les concepts se multiplient, et avec eux les levées de fonds. Ce secteur d’activité naissant, la France ne veut pas en rater les emplois. C’est pourquoi, à la rentrée 2020, la région Île-de-France s’est engagée dans un programme pour attirer les fabricants, avec comme partenaire rutilant la start-up allemande Volocopter. L’objectif pour la région parisienne, c’est de créer les conditions du développement d’une industrie dédiée aux Evtol dans les années qui viennent: “Le jour où on aura des véhicules aériens qui se déplaceront sur les toits de la RATP, ce sera une partie de ma réussite”, s’amuse ainsi Franck Margain, conseiller régional et président de Choose Paris Region, l’agence pour l’attractivité de l’Île-de-France. 

La sécurité, le critère souverain

Il faut dire que l’appétit est là. Une analyse du cabinet BIS research estime ainsi que le marché représentera déjà 430 millions d’euros en 2025...pour continuer sur une croissance exponentielle et atteindre 1,7 milliard d’euros d’ici à 2035. Pas mal pour un secteur qui se résume aujourd’hui à des attentes et des projets expérimentaux, comme ceux menés par les protégés de François Chopard, business angel de l’aéronautique avec l’incubateur Starburst. Pour lui, pas de doute, les Evtol commerciaux sont presque une réalité: “On parle de premiers vols certifiés aux alentours de 2023”, assure-t-il. 

Qu’est-ce qui pourrait alors freiner l’arrivée des Evtol dans le ciel urbain, avec des lignes de taxis aériens reliant par exemple les aéroports de Paris au centre-ville en une vingtaine de minutes? Plusieurs obstacles techniques, comme la durée des batteries, doivent être réglés d’ici là pour répondre aux critères de vols commerciaux. Le principal obstacle pourtant, celui qui pourrait non seulement retarder les premiers vols après 2024: l’impératif de sécurité.

Au niveau européen, les exigences sont extrêmement élevées: “autant que pour un avion de ligne” explique David Solar, chef du département Evtol à l’agence européenne pour la sécurité de l’aviation. Assurer une absence quasi totale d’accident en vol est une nécessité: sans cela, c’est toute l’aventure des voitures volantes qui risque de capoter avant même d’avoir vraiment commencé. 

Cette vidéo fait partie de notre nouvelle série de vidéos “En Transit.ion”. Comment se déplacera-t-on (mieux) demain? Retrouvez nos futurs sujets et reportages sur cette page. Cette série de vidéos est soutenue par Toyota. Vous pouvez consulter notre charte des partenariats ici. Une idée, une information à partager pour cette série de reportages? Vous pouvez nous écrire à l’adresse entransition@huffpost.fr  

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