Yseult dévoile son vice intime à 29 ans : "Ce que j'ai envie qu'on me fasse...

La présence d'Yseult à cette cérémonie de clôture a grandement fait causer d'elle... Tout comme ses confères Phoenix, Angèle et Kavinsky. Du côté de ses détracteurs, certains estiment que sa présence n'était pas légitime. Notamment à cause...

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La présence d'Yseult à cette cérémonie de clôture a grandement fait causer d'elle... Tout comme ses confères Phoenix, Angèle et Kavinsky. Du côté de ses détracteurs, certains estiment que sa présence n'était pas légitime. Notamment à cause des propos critiques de la chanteuse, exilée en Belgique, a tenu à l'égard de la France. Si certains l'ont accusée de faire de l'exil fiscal, l'interprète d'Alibi a plaidé pour l'ouverture d'esprit de nos voisins du plat pays. "Ses habitants accueillent la diversité à bras ouverts", a-t-elle dit. Ce, justement alors que les détracteurs des JO prônent une cérémonie trop inclusive et trop "woke".

Qui a chanté la cérémonie de clôture JO 2024 ?

N'en déplaise à ses haters, Yseult a livré une prestation triomphale de Comme d'habitude, ou plutôt sa version anglaise, à la Sinatra : My Way. "Le chemin est long en tant que femme noire, en tant que femme grosse, en tant que femme", exprimait-elle en 2021. C'est justement à cette époque qu'elle se définissait avec ferveur comme "une femme incroyable, obèse, qui s'aime et se déteste". Un rapport, en somme, complexe face à son identité de femme noire aux formes XXL. Preuve en est qu'elle est sur le feu des critiques et que chacune de ses paroles. Surtout lorsqu'elle exprime sans fards la question de ses appétits, dans tous les sens du terme.

Yseult cause de son intimité sans détours

On l'a beaucoup critiquée pour causer aussi ouvertement de sujets intimes. Ce qu'elle justifie dans ses entretiens au Monde ou à Libération. "En tant que femme hétéro, je me suis rendue compte que la sexualité est très centrée sur l’homme et son plaisir", révélait donc Yseult. Elle réalise alors que la parole des hommes sur le sujet est très débridée. Là où une femme est sans cesse jugée dès qu'elle a le malheur de s'épancher sur le sujet. "Parler de sexe dans ma musique, c’est m’affranchir de tous ces trucs. J’aime dire ce que j’ai envie qu’on me fasse, ce que j’ai envie de faire et ce que j’ai envie de ressentir. Pour renverser la balance".

"J'aime dire ce que j'ai envie qu'on me fasse"

La vie intime d'Yseult a donc une dimension très symbolique dans ses chansons. Plus encore, il s'agit d'un message politique, visant à s'émanciper sur tous les plans. Et en partie sur le plan de l'intimité, du plaisir féminin et de la culpabilité qui en découle. C'est auprès de Mouloud Achour, en 2021, que la chanteuse exilée en Belgique avait déclaré : "J’aimerais juste qu’aujourd’hui, on arrive à causer librement du racisme, du féminisme, du sexisme, qu’on arrête de s’acharner sur nous et qu’on arrête de nous chier dessus". Chapeau bas pour cette prise de position. Et de conclure par une phrase choc pour rabaisser le caquet de ses détracteurs : "Je suis là, je suis noire, je suis grosse".